Lima - La ville dans laquelle richesse et pauvreté se côtoient
Une fois arrivé à Lima, je suis directement allé poser mes affaires à Miraflores, la partie riche, sûre et touristique de la ville. Puis, je suis allé voir les plages de surf qui s'y trouvent.
Cette vieille statue ne donne pas réellement envie d'aller surfer. Il manque un bras au surfeur et sa planche est cassée en deux. |
Les vagues ne sont pas super, le temps est toujours gris. Bref, j'ai fait un jour de surf à Miraflores, juste pour le principe. Rien de bien particulier.
Un dimanche à Miraflores
Je suis ensuite allé me balader dans le centre de Miraflores.
Le dimanche, il y a beaucoup d'activité pour faire bouger les habitants. |
J'ai particulièrement apprécié le Parc Kennedy. Ce dernier est un parque situé au centre de Miraflores qui a la particularité d'accueillir un grand nombre de chats sauvages. Ces chats sont super mignons et ils viennent vers les personnes pour se faire caresser.
Je me suis posé plusieurs heures dans ce parc pour me reposer en caressant des chats. Puis un groupe de breakdanceur est venu faire son show.
Café Suisse au plein centre de Miraflores. |
Cours de spinning le dimanche dans la rue en plein centre de Miraflores |
On voit des choses pas très accueillantes sur les plages de Miraflores. |
Barranco
Barranco est la partie festive de Lima. En journée, voici ce que l'on peut y trouver.
Le centre de Lima
Le centre est un petit peu plus dangereux. Cependant, c'est au centre que nous trouvons tous les monuments importants de la ville.
La ville dans laquelle richesse et pauvreté se côtoient
Ce qui est fou à Lima, c'est que la misère côtoie de très très près
la richesse. Ma couchsurfeuse m'a amené dans une des rues les plus dangereuses de
Lima : Gamarra. C'est une rue avec uniquement des commerces, principalement d'habits.
Les gens ne viennent pas ici pour s'amuser, ils viennent ici pour faire du
commerce. On y trouve des habits pour quasi rien. Tous sont beaucoup moins chers
que dans les magasins qu'on voit en dans d'autres parties de la ville. On y voit aussi énormément de
misère, des gens sans jambe qui essaie de faire du commerce dans la rue avec
des objets non identifiés, beaucoup de voleurs. Voilà pourquoi j'ai quasiment zéro photo, on ne sort pas ton iPhone ou sa caméra dans cette rue. Il n'y a aucun
touriste, tout simplement, car c'est totalement inconnu des touristes. Les
propriétaires de magasins dans les autres parties de la ville (le centre ou Miraflores) viennent
dans cette rue pour acheter des habits qu'ils vont revendre plus cher. J'ai
trouvé une jaquette à 25 soles (7, 8 CHF). On peut y manger un menu pour 6
soles.
Ce qui est fou à Lima, c'est que la misère côtoie de très très près
la richesse. Ma couchsurfeuse m'a amené dans une des rues les plus dangereuses de
Lima : Gamarra. C'est une rue avec uniquement des commerces, principalement d'habits.
Les gens ne viennent pas ici pour s'amuser, ils viennent ici pour faire du
commerce. On y trouve des habits pour quasi rien. Tous sont beaucoup moins chers
que dans les magasins qu'on voit en dans d'autres parties de la ville. On y voit aussi énormément de
misère, des gens sans jambe qui essaie de faire du commerce dans la rue avec
des objets non identifiés, beaucoup de voleurs. Voilà pourquoi j'ai quasiment zéro photo, on ne sort pas ton iPhone ou sa caméra dans cette rue. Il n'y a aucun
touriste, tout simplement, car c'est totalement inconnu des touristes. Les
propriétaires de magasins dans les autres parties de la ville (le centre ou Miraflores) viennent
dans cette rue pour acheter des habits qu'ils vont revendre plus cher. J'ai
trouvé une jaquette à 25 soles (7, 8 CHF). On peut y manger un menu pour 6
soles.
Il y a des bus, complètement détériorés qui vont au centre. |
Le centre de Lima, lui, c'est un
intermédiaire. Il est aussi réputé pour être très dangereux. Les locaux peuvent interpeller dans la rue pour t’avertir du danger : "es
peligroso, cuidado con tu mochilla". À Gamarra, personne ne te dit rien, si
tu es là, c'est que tu sais ce qu'il en est. Tu portes ton sac à dos à l'envers
ou tu n'en prends pas. Une fois le soleil tombé, mieux vaut ne pas être dans
les rues du centre (il faut prendre un taxi pour rentrer à l'hôtel). Il n'y a
donc pas énormément de touristes et les prix sont toujours très bon marché.
Mais vu qu'il y a les places principales, comme la Plaza de Armas, la Iglesia
St Francisco, la Plaza St Martin, etc.. Quelques touristes s'y aventurent quand
même en journée pour visiter ces monuments ou des musées (ou pour y faire du
shopping pas cher). Au centre, on peut manger un menu pour 9 soles (encore bon marché).
Il y a un "metropolitano" (un métro
bus), très récent et moderne qui mène au centre depuis les quartiers chics. Ces metropolitano, tous
neufs, côtoient les vieux bus complètement délabrés qui viennent de Gamarra ou
autres. Le Metropolitano, lui, va à Miraflores et
Barranco.
Miraflores est la zone touristique de
Lima. C'est une des zones les plus sûres de la ville. C'est ici que sont la
majorité des hôtels et des restaurants. Quasiment toutes les rues sont vidéos surveillées.
À chaque coin de rue, on te le rappelle avec une affiche que la zone est sûr : "zone
sous vidéo surveillance, sécurité Miraflores". Ici, tu peux manger au
restaurant en laissant ton iPhone et ton porte-monnaie sur la table, tu devrais
ne pas avoir de souci. Par contre, les restaurants sont environ 3 fois plus chers
qu'au centre : environ 25-40 soles pour un plat normal. Les magasins sont aussi bien plus chers. On est environ dans les prix européens pour tout ce qui se trouve à
Miraflores (eh oui, la sécurité, ça se paie). Il y a aussi quelques
discothèques et boites de nuit, les prix sont comme en Europe aussi.
![]() |
Avec Lior, un couchsurfeur, après une session de surf à Miraflores. |
Un peu plus loin, nous avons Barranco. Cette
zone est un petit peu moins sûr que Miraflores. Pour cause : c'est la partie
festive de Lima. C'est une zone où il n'y a quasiment que des clubs, bars, pubs,
etc. Qui dit "beaucoup d'alcool" dit "plus de problèmes".
Mais cela reste tout de même une partie très sûr de la ville. Imaginez-vous que nous sommes dans un lieu plus ou moins sûre, dans lequel les gens font la fête, boivent de l'alcool. Cela implique naturellement à des bagarres, des petits vols, etc. Mais rien de bien
dangereux.
Soirée à Barranco. |
Rien de tout cela n’est tout blanc ou tout
noir. Par exemple, j'ai pu observer un touriste dans la zone dangereuse de Lima (moi). Et je
me suis même fait interviewer par une émission de divertissement locale (c'était donc
très bon enfant).
Je me fais interviewer par une télévision péruvienne de divertissement locale dans un des quartiers les plus dangereux de Lima. |
J'ai aussi pu observer des drogués péruviens
qui se donnaient en spectacle dans un restaurant à Miraflores. La femme
complètement saoule et droguée a sorti son sein pour que son enfant d'environ un
an le lui tète devant tout le monde.
Ce mixte entre richesse et pauvreté est
super flagrant à Lima.
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